Jezabel Beauchamps [Fiche Exemple]

Nom: Beauchamps
Prénom: Jezabel, Lexy, Iris
Age: 17 ans
Date de Naissance: 13 novembre 1978
Race: Damphire
Classe: Moon Class



Belle, avec un visage redoutablement mystérieux, elle respire la force et l’assurance. Mais ce n’est qu’une vaste façade : Elle respire avant toute chose la fragilité et la peur. Le fait que personne ne connaisse la couleur de ses yeux la trouble beaucoup, parce qu’elle a l’impression de tout cacher à tout le monde. Pourtant, si l’on regarde une photographie d’elle, on y voit une Damphire d’une remarquable beauté, tout simplement : De magnifiques cheveux roux ondulés, des yeux d’un vert émeraude mystérieux, une bouche fine et pulpeuse à la fois…Seulement voilà, ses yeux n’ont jamais été vus par personne pour la simple et bonne raison qu’ils sont meurtriers : Dès qu’elle a le malheur de les ouvrir, tout le monde voit son âme volée par la grande Faucheuse. Par conséquent, tous ignorent l’intensité de son regard, la pureté de ses pupilles, et ils n’ont pas idée à quel point son regard est aussi pénétrant qu’impénétrable. Mais, au-delà de son regard, Jezabel possède un corps qui ne laisse pas indifférent, qu’elle a hérité de sa mère : D’une taille parfaite, ni trop grande ni trop petite, elle possède des formes là où il faut et assez de muscles pour être bonne combattante. Elle est souple et agile, connaît bien chaque parcelle de son corps et n’hésite pas à l’utiliser en cas de besoin. D’ailleurs, sa façon de s’habiller s’en ressent toujours, puisqu’elle porte toujours des vêtements la mettant en valeur : Des serres-tailles pour affiner complètement sa silhouette, des jupes courtes pour dévoiler ses jambes fines et divinement galbées, des décolletés qui ferait tourner la tête à n’importe quel homme, et enfin quelques bijoux par-ci par là pour finir le tout. Tout en elle respire le charme, jusqu’au tatouage qu’elle porte sur le bras, en forme de faucheuse entourée de flammes, portant dans ses bras une jeune femme ressemblant fort à Jezabel : Et pour cause, c’est l’idée qu’elle a gardée de sa mère, en s’inspirant de son propre visage…
En définitive, Jezabel respire la beauté et l’assurance, et on pourrait penser qu’elle s’en aperçoit et qu’elle en joue, mais c’est une fausse idée : La dernière à être au courant de telles qualités physiques, c’est bien Jezabel ! Et pour cause, même si elle s’habille toujours avec un raffinement certain, elle n’accorde pas pour autant une grande importance à la beauté extérieure…Elle n’en a cure et ne s’en cache pas.




Jezabel respire le calme, la sérénité et la plénitude. Tout le monde la prend pour une élève modèle, sans histoire parce qu’elle ne s’oppose jamais à personne, qu’elle ne parle que rarement et qu’elle évite avant toute chose d’être liée aux autres. Solitaire, elle suit toujours son petit bonhomme de chemin sans rien demander à personne. Pour un peu, elle pourrait paraître parfaite, si seulement elle ne cachait pas si habilement son jeu. Cette sérénité ainsi que cette absence cruelle de colère n’est qu’une façade, bien entendu. Jezabel est plus fourbe et maligne qu’il n’y paraît : Si elle a accepté d’entrer à la Destruction Academy, c’est uniquement pour tester ses capacités et pour connaître ses limites. En vérité, elle n’a cure des querelles du directeur de son école, et elle préfèrerait se taillader les veines plutôt que de lui venir en aide. Elle se lave des mains des problèmes des autres, et se révèle bien égoïste dans le fond, lorsqu’on la connaît mieux. Elle s’est toujours dit que puisque personne ne lui tendait jamais la main, elle n’avait aucune raison de le faire. Cette Damphire ne sait pas faire de choses qui n’ont pas de sens, et, par conséquent, il est vraiment rare qu’elle prenne une quelconque initiative. Elle préfère milles fois rester dans un coin sombre à épier les moindres failles et faiblesses de sa proie, plutôt que de foncer tête baissée et aller au massacre. Remarquablement intelligente, elle assimile très vite ce qu’elle apprend, ce qui fait qu’elle est vraiment crainte parmi ceux de sa race, y comprit par le directeur en personne, qui n’ose pas souvent s’approcher d’elle ou même s’opposer à elle. En définitive, elle décide seule de ce qu’elle veut faire, et si les autres ne sont pas contents, ils peuvent toujours aller voir ailleurs…
Jezabel est horripilante parce qu’elle est indispensable au bon fonctionnement du plan du directeur, et qu’elle le sait. Pire que cela, elle joue de cette notoriété pour frapper ce maudit humain là où cela lui fait le plus mal : Au niveau de la fierté. Elle sait que ses deux pouvoirs sont remarquables et elle n’hésite pas à faire des caprices de diva juste pour que l’on sente qu’elle n’est pas un objet que l’on prend et que l’on jette après utilisation. Elle souhaite plus que tout être reconnue et respectée, et pour cela, elle est pour ainsi dire prête à tout. Par ailleurs, la manipulation génétique qu’elle a subit après sa naissance a fait d’elle un véritable « monstre » sans qu’elle ne puisse rien y faire : Si jamais elle a le malheur d’ouvrir les yeux, ne serait-ce qu’une seconde, tout le monde meurt autour d’elle. Elle est donc contrainte de les garder sans cesse clos et d’utiliser son pouvoir, à savoir cette capacité qu’elle a de tout voir, de tout ressentir même avec les yeux fermés. Ainsi, elle est capable d’apprendre et de se déplacer sans aucun problème. D’ailleurs, ce trait de sa personne est à la fois un don et une malédiction, parce qu’il fait d’elle un adversaire craint et redoutable, mais aussi quelqu’un que l’on a peur d’approcher. Il ne faut pas croire, la cruauté et l’immoralité de Jezabel est également une carapace, au même titre que cette apparence calme et posée qu’elle affiche sans arrêt. En vérité, elle souffre de sa solitude, elle souffre d’être incomprise et unique en son genre. Elle est en quelque sorte plus fragile et bien plus complexe qu’il n’y paraît, d’où son manque d’ami et de relation. Cela dit, même si sa solitude lui pèse beaucoup, sa fierté presque démesurée ainsi que l’éducation qu’elle a reçue l’empêchera toujours d’y remédier : Elle n’aime pas se rabaisser en tendant la main la première, et n’aime pas faire le premier pas. Elle est trop renfrognée et toute en retenue pour oser penser à une amitié ou à un amour avec quelconque. Pour elle, la compagnie est une bonne chose, mais les sentiments rendent bêtes et faibles…

12 Octobre 1978 :

J’ai peur qu’on ne me prenne mon enfant. Un fou m’a proposée d’aider à créer une nouvelle race, supérieure au vampire, et j’ai eu la naïveté d’accepter. Je me suis unie charnellement avec un humain, un être inférieur, et je risque fort d’en payer le prix…Je suis enceinte de huit mois. Dans quelques semaines, je mettrais au monde cet enfant, et j’ignore encore si c’est un garçon ou une fille…Mais personne ne me l’enlèvera. Certes, ce n’est pas un enfant de l’amour, mais ça m’est égal, il est mon enfant et je compte bien être la seule à m’en occuper. Après tout, ne suis-je pas une sang pure ? N’ai-je pas la puissance pour moi ? Aucun humain ne se mettra en travers de mon chemin, c’est une certitude…Par ailleurs, je veux que mon enfant lise ce journal, je veux qu’il sache tout ce qui se sera passé dans sa vie, qu’il soit au courant des choses que sa mémoire aura sans nul doute occulté pour son bien être. Il n’y a rien de pire que l’ignorance, j’en sais quelque chose…En tant que mère, il est de mon devoir d’apporter la connaissance à ma progéniture…En cela, il sera plus unique que n’importe quel « Damphire ». Au cas où tu lirais ces lignes, je me nomme Gwenaëlle Beauchamps, et j’ai toujours voulu que tu portes mon nom. Pour l’heure, les savants qui m’ont recueillie ne s’y sont pas opposés, même s’ils auraient préféré que tu portes le nom de ton géniteur. Cet ignoble humain a fuit comme la peste quand il a compris qu’il n’était rien d’autre qu’un spermatozoïde…Je ne veux pas qu’il ait la moindre importance dans ta vie, parce qu’on ne peut pas faire confiance aux humains. Mais comme je veux que tu saches toute la vérité, je vais néanmoins te donner son nom, parce qu’il reste ton père, quoi qu’il en soit. Cet homme se nomme James Middleton. Tu ne le rencontreras sans doute jamais, mais il fallait que je te l’écrive…

13 Novembre 1979 :

Jezabel a eu un an aujourd’hui. Je n’ai pas réussi à la protéger des expériences que ces savants fous ont voulu faire sur elle…Ma chérie, on t’a enlevée à moi pendant toute une année, et maintenant que je t’ai enfin devant moi, une haine s’empare de mon cœur. Plus jamais personne ne te voudras du mal, je n’aurais de cesse de veiller sur toi. Maintenant, il va me falloir me faire à l’idée qu’ils t’ont placée dans cette nouvelle race…Tu es et tu resteras une Damphire, mais pour moi tu n’es que ma fille. Qu’importe les pouvoirs qu’ils t’ont donnés, je t’apprendrais à être toi-même et à n’écouter que ton cœur. Tu es la digne fille d’une vampire de sang pur ! D’ailleurs, en parlant de cela, j’ai revu ton père aujourd’hui…C’est un bel humain, tu en conviendrais si tu étais assez âgée pour t’en rendre compte. Il m’a regardée d’un air envieux, j’ignore s’il a comprit que je t’avais récupérée. Tu ne dois pas compter sur lui, ne compte que sur toi-même ! Les humains ne sont pas fiables de toute manière, ils sont faibles, j’ose espérer que tu ne l’apprendras pas à tes dépends comme moi. Je t’apprendrais leurs points faibles…Parce qu’il n’y a rien de plus frustrant que le fait de se faire berner par un humain. Mais tu verras, je veillerais sur toi moi…

23 Mars 1985 :

Je te regarde jouer dans l’eau alors qu’il est minuit et je suis de plus en plus fière de toi. J’aimerai te montrer déjà mon journal, j’aimerai que tu appréhendes la vie grâce à mes écrits, mais il est encore trop tôt. Tu n’as que sept ans et pourtant tu sembles tout comprendre…Mais récemment j’ai compris combien les expériences de ces savants fous t’ont marquées : Par erreur, ils ont fait en sorte que tes si beaux yeux verts deviennent une arme meurtrière. Je t’ai appris à les fermer, mais as-tu compris la raison ? Je ne voulais pas te mentir, mais je ne pouvais décemment pas te dire qu’en ouvrant les yeux tu pouvais tuer tous ceux qui se trouvent autour de toi…Tu viens de me sourire. Comme tu es jolie ma chérie, tu es comme le rayon de soleil qui manquait à ma vie depuis trop longtemps. Je sais que tu me voies, que tu sais comment je suis, je sais que l’un de tes pouvoirs réside en cela. Je prie chaque jour pour que tu puisses dans ton avenir parvenir à rouvrir les yeux sans tuer tout le monde. Tu mérites d’être aimée et même adulée, pas d’être considérée comme un animal sauvage…Je prie pour qu’un jour, tu sois accomplie et heureuse dans ta vie ma chérie…

17 Octobre 1993 :

Tu es venue me voir en Italie, et tu m’as demandé pourquoi j’écrivais tout le temps avec acharnement dans un journal. Lorsque tu me liras, tu comprendras…Je ne peux pas te le donner maintenant, même si tu as presque 15 ans. Je ne doute pas que tu pourrais comprendre, ce dont j’ai peur, c’est que tu partes loin de moi pour chercher pourquoi on t’as faite de telle ou telle manière. Tu ne dois en aucun cas chercher les savants qui sont à l’origine de tes yeux…Ils ne pourront rien pour toi et ont le moyen de te détruire Jezabel ! Je refuse de voir ma fille mourir juste pour le plaisir de quelques fous…Tu ne dois pas chercher ton père non plus. Je crains qu’il ne soit déjà du côté de ceux qui veulent que la paix entre vampires et humains cesse. Tu ne peux pas refaire le monde ma chérie…Mais tu peux tout de même aider à ce qu’il aille mieux en ne fonçant pas tête baissée. Crois-moi, je connais la fille qui se tient devant moi depuis tout à l’heure et qui me scrute du coin de l’œil rien que pour savoir ce que j’écris si assidument. Tu fais mine de lire mais je sais que tu es en colère, tu n’aimes pas que l’on te résiste et je crois discerner en toi les traits de mon propre caractère. Tu me ressembles, tu veux me ressembler, mais tu ne veux pas que je le sache…Tu ne veux pas que je te prenne en pitié. Tu es si forte et fragile à la fois…Ton origine damphirique risque de te perdre si tu ne fais pas attention…Ne dévoile jamais que ta force, pas ta faiblesse !
Il est deux heures du matin et tu viens de fondre en larmes dans mes bras. Pendant une bonne demi heure, tu as versé toutes les larmes de ton corps, sans que j’en comprenne la raison…Maintenant, tu dors à points fermés, mais tu sembles si troublée…Pardonne moi, mais je me devais de lire dans ton cœur afin de comprendre ce qui t’es arrivé. Tu refuses de comprendre à quel point tu es attachée à ce damphire, et donc tu l’as fuit comme la peste. Je te regarde dormir paisiblement et je te souhaite de ne pas regretter le geste de fuite que tu viens d’avoir. Qui sait, peut-être seras-tu amenée à revoir ce garçon ? Je n’ai pas lu son nom dans ta mémoire…Mais tes souvenirs sont si forts que cela se voit tout de suite que tu y es attachée…Même si tu refuseras sans doute de voir la vérité en face. Puisses-tu ne jamais avoir de regrets ma chérie…N’oublie pas d’aller à ton rythme et de ne pas écouter les mauvaises langues.

2 Septembre 1995 :

Je tiens entre mes mains le journal de ma mère, Gwen Beauchamps…Etonnement, je ne ressens ni tristesse ni joie. J’ai lu toutes ces pages sans savoir pourquoi. Je ne sais même pas pourquoi j’ai un pincement au cœur rien qu’en pensant à elle…Mais quoi qu’il en soit, elle me manque. En effet, ma mère a récemment disparue et je ne sais pas si un jour je la reverrais. Dans le fond, j’ai toujours su que nous étions destinées à être séparées, du fait de ma nature damphirique sans doute, mais j’espérais que cela viendrait le plus tard possible. Je n’ai pas encore dix sept ans et pourtant je suis obligée de m’assumer seule…J’écris, je pense, je m’occupe de moi alors que je ne suis même pas majeure…Mais si je relâche mon attention, tout le monde périra autour de moi. Je suis un démon, une erreur de la nature mise sur le marché parce que quelques savants ont trouvé cela amusant. Un Damphire n’est pas un cadeau, ce n’est pas un être merveilleux qui aurait sa place dans un compte…Tous nous avons une place déjà réservée en enfer, parce que nous avons été choisi pour détruire une Académie, un directeur, et des millions de vie…Si la paix humains/vampires cesse maintenant, je n’ose même pas imaginer ce qu’il adviendra de ce monde déjà si perturbé. Je suis moi-même une arme de choix pour mon directeur, je pourrais rien qu’en ouvrant les yeux réduire à néant les vampires les plus redoutables, les humains les plus malins et même quelques sangs purs…Mais à quoi cela pourrait-il bien me mener ? A m’amuser, juste quelques secondes ? Et après ? Je serais seule à en mourir, à regretter d’avoir repoussé le seul être qui semblait m’apprécier et ne pas s’arrêter à mon pouvoir de destruction.
Je viens de relire ma dernière ligne et je me maudis toute seule. Comment puis-je penser que ce Jérémy est attaché à moi ? Ce n’est qu’un Casanova des bacs à sable, un homme méprisable comme il en existe trop en ce monde. La prochaine fois que je le rencontre j’ouvrirais les yeux…Il mérite de mourir de mes mains pour avoir osé poser ses sales pattes sur moi ! Je ne comprends pas ma fureur mais…Ma mère avait raison, certaines personnes ne valent pas la peine que l’on s’attarde sur elles. Ce Jérémy en fait partie, et j’ai hâte de recroiser sa route…Rien que pour lui montrer de quoi une Beauchamps se chauffe ! Mais il semble que le ciel m’a entendue…Mon entrée à la Destruction Academy me donnera très certainement l’occasion de revoir cet être abject…Et l’occasion de m’amuser un peu !


Jezabel est capable de voler avec une facilité accablante, et de voir même en gardant les yeux clos: Sans toucher ou en touchant, elle voit tout ce qui est autour d'elle par ombres tout à fait nettes passant dans son esprit.



Age du Posteur: 19 ans
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